Cas contact, comment les identifier ?
Cas contact, comment les identifier ?
Santé Publique France a défini les expositions à risque devant conduire à la mise en œuvre du contact tracing.
Pour identifier les cas contacts, il convient de repérer les personnes qui ont été en contact en l’absence de mesures de protection efficaces pendant toute la durée du contact :
- Hygiaphone ou autre séparation physique (vitre) isolant la personne-contact du cas confirmé en créant deux espaces indépendants.
- Masque chirurgical ou FFP2 porté par le cas ET le contact
- Masque grand public fabriqué selon la norme AFNOR SPEC S76-001 de catégorie 1 ou masque grand public en tissu réutilisable possédant une fenêtre transparente homologué par la Direction générale de l’armement, porté par le cas ET le contact.
Ne sont pas considérés comme mesures de protection efficaces : les masques grand public en tissu de catégorie 2; les masques en tissu « maison » ou de fabrication artisanale ne répondant pas aux normes AFNOR SPEC S76-001 ainsi que les visières et masques en plastique transparent portés seules (pour plus d’information sur la protection conférée par les différents types de masques, voir l’avis du HCSP); une plaque de plexiglas posée sur un comptoir, rideaux en plastique transparent séparant clients et commerçants.
On distingue 3 types de personne contact : à risque élevé, à risque modéré et à risque négligeable.
Le contact est à risque élevé
Il s’agit de toute personne n’ayant pas reçu un schéma complet de vaccination (une première vaccination datant de plus de 7 mois sans rappel de vaccination)
et
- ayant eu un contact direct avec la personne positive (ou probablement positive) au Covid-19, en face-à-face, à moins de 2 mètres, quelle que soit la durée (exemple : conversation, repas, contact physique) ;
- ayant donné ou reçu des actes d’hygiène ou de soins à la personne positive (ou probablement positive) au Covid-19 ;
- ayant partagé un espace intérieur (bureau ou salle de réunion, véhicule personnel, salle de restaurant…) pendant au moins 15 minutes consécutives ou cumulées sur 24 h avec la personne positive (ou probablement positive) ou étant resté en face-à-face avec elle durant plusieurs épisodes de toux ou d’éternuement.
- A partagé le même lieu de vie que le cas confirmé ou probable ;
- A eu un contact direct avec un cas, en face à face, à moins de 2 mètres, quelle que soit la durée (ex. conversation, repas, contact physique…).
En revanche, des personnes croisées dans l’espace public de manière fugace ne sont pas considérées comme des personnes contacts à risque ; - A prodigué ou reçu des actes d’hygiène ou de soins ;
- A partagé un espace confiné (bureau ou salle de réunion, véhicule personnel…) pendant au moins 15 minutes ou cumulées sur 24h, avec un cas ou étant resté en face à face avec un cas durant plusieurs épisodes de toux ou d’éternuement ;
- Est élève ou enseignant de la même classe scolaire (maternelle, primaire, secondaire, groupe de travaux dirigés à l’université).
Le contact est considéré comme étant à risque négligeable pour :
- Toutes les autres situations de contact;
- Toute personne ayant un antécédent d’infection par le SARS-CoV-2 confirmé par amplification moléculaire (RT-PCR, RT-LAMP), test antigénique ou sérologie datant de moins de 2 mois.
Ces définitions de contacts à risque ne s’appliquent pas à :
- l’évaluation des contacts à risque d’un professionnel de santé hospitalier survenus dans un contexte de soins, pour lequel une évaluation spécifique doit être réalisée par le médecin du travail et l’équipe opérationnelle d’hygiène;
- l’évaluation des contacts à risque dans le milieu scolaire.